Pourquoi la prêle absorbe-t-elle toute la rosée ?

Sûr que cette question-du-jour ne trouvera pas d'équivalent sur toute la blogosphère. De fait, on ne pourra pas m'accuser de plagiat, aujourd'hui encore. Et même si je sens poindre en vous cette vague autointerpellation interrogative qui vous amène à vous demander pourquoi vous êtes encore en train de lire ces lignes, patience, j'ai un truc à murmurer qui vaut son peson d'arachides. En amenant ce matin l'aîné au car des collégiens, et alors que le mois d'avril confirme son niveau record de chaleur et de sécheresse, je constate qu'il n'y a pas eu de rosée sur nos terrasses. Les rambardes métalliques généralement si promptes à précipiter l'humidité sont sèches, rien non plus sur les pare-brises de nos véhicules légers. Pourtant il est une plante qui se dresse fièrement et ne demande pas son reste au milieu de ce paysage presque aride, gorgée de gouttes d'eau le long de sa tige tout autant qu'en son sommet. C'est la prêle, oui, celle dont on fait des décoctions pour contourner les traitements au cuivre, elle soigne sans danger les attaques cryptogamiques. Riche en silice, son principal composant, la prêle semble avoir la faculté d'engranger seule une part de l'hygrométrie ambiante. Étonnant, non, comme dirait l'autre. Sans plus tarder, je prends des clichés de cette particularité qui ne lasse pas d'interroger ma curiosité et vient titiller les limites de mon raisonnement d'amateur de ruralité. Mais je ne sache pas qu'un chercheur de l'Inra ou tout autre expert en agronomie saurait établir à ce jour la raison de ce phénomène à ma connaissance inédit.

Comments

[maevina]

n'est ce pas tout simplement parce que le feuillage duveteux retient les gouttes de rosée qui dégoulinent au pied des autres plantes ???

[Casa Dolce Casa]

Joyeuses pâques!

bisous

Casa