L'ail s'annonce bien
Planté à la fin du mois d'octobre-début novembre sur une terrasse débarrassée d'une vieille vigne à l'agonie -pas plus d'une vingtaine de pieds qui faisaient péniblement le jus sinon la goutte de vin des propriétaires d'autrefois-, notre ail blanc variété thermidrome a passé le rigoureux hiver 2009-2010 sans dommages. Neige et gel intense n'ont en effet pas eu raison de notre potagère vivace qui, enrichie d'une légère cendre de bois pleine de potasse et bientôt d'Orga 3, devrait donner un ail qu'on espère convenable vers la mi-juin. A condition d'être assez arrosé d'ici là car quoiqu'en disent les livres savants, l'ail aime bien un peu d'eau quand il n'en a plus depuis un certain temps. C'est comme la fumure qui, sans être celle de l'aubergine ou de la courge, ne doit pas être négligée. Espérons ainsi que les aulx seront assez gros, même si on renonce à obtenir le calibre de ceux de la région de Beaumont-de-Lomagne, dans l'ouest.