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Le blog de Bonnaude
14 mai 2012

...sans oublier nos amis les pucerons ni l'installation du palmier

Ce sont les mal-aimés du jardin. Et pour cause. Leur fâcheuse tendance à sucer la sève des plantes au démarrage de la végétation en fait des ravageurs que les propriétaires de rosiers redoutent au printemps. Pourtant, à y bien regarder, les pucerons ne sont pas si méchants. Certes, c'est toujours désagréable de les voir s'installer, en particulier sur les fèves ou au bout des jeunes feuilles de cerisiers.rumex Mais on peut parvenir à cohabiter sans grands dommages. Comment ? En usant d'astuces apprises sur le terrain et,en l'occurrence à Bonnaude, à notre insu. Sur cette photo, c'est une plante indésirable, le rumex, qui accueille une forte population de pucerons noirs dont on peut voir qu'une fourmi est devenue une véritable chef de culture. Eh oui, les déjections de pucerons représentent un miellat de premier choix pour les ouvrières qui cohabitent ainsi dans la joie et l'ivresse avec eux. Or, pendant que ce petit monde est affairé à se développer sur le rumex, il n'y a pas de pucerons sur les rosiers, ou beaucoup moins. La conclusion est vite trouvée : il faut laisser courir certaines "mauvaises herbes" sur un terrain pour, une fois encore, démontrer leur intérêt écologique.

Notre visite du jardin se termine devant la maison, où nous venons de planter il y a une semaine un palmier. Mais attention, pas n'importe lequel. Pas un de ces arbres exotiques que des villes du littoral comme Montpellier ont multiplié généreusement, parfois sans discernement, pour donner une allure azuréenne à la ville en plein développement, quitte à pleurer au dernier hiver qui a eu raison de nombre d'individus même emmitouflés pour la saison. palmierNon, notre palmier est du genre coriace. Moins exotique, moins subtropical. Mais tel qu'on en trouve aujourd'hui encore à l'entrée des beaux mas cévenols, culminant jusqu'à une petite dizaine de mètres. Il s'agit sans doute du genre Trachycarpus fortunei, qui a la particularité de résister jusqu'à -18°C. C'est pourquoi on le retrouve jusqu'en région semi-montagneuse. Ici à Bonnaude, il devrait pouvoir grandir tranquillement, sachant qu'il ne craint pas non plus les éventuels coups de vents même brutaux. Dans la bible, "le symbole du palmier est celui de la justice rendue par la loi, il est l'arbre du côté de la rigueur", nous dit un amateur. En Cévennes, un palmier planté à l'entrée d'une maison était le double signe d'une ouverture sur le monde et d'un sens de l'hospitalité. Comme à Bonnaude, finalement !

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