Vive l'happy culture
On n'en avait pas encore parlé mais ça nous trottait dans la tête depuis quelque temps déjà. Car il faut en convenir, le miel, c'est bon. Mais pas seulement. Les abeilles, c'est bon aussi. Moins pour le goût que, on dit dans les milieux médicaux, pour le service rendu. A l'environnement, à la planète. Bio-indicateur hors pair, l'abeille trouve naturellement une terre d'accueil chez nous.
Nous avons donc accueilli notre première ruche samedi 1er mai (ci-contre, la toute première abeille échappée de la fourgonnette). Et pas n'importe laquelle. Celle qui m'a permis, double plaisir, de refaire la rencontre d'un bon copain que je n'avais pas revu depuis un petit quart de siècle. Ah les bons souvenirs de castagnes viriles mais toujours correctes à l'âge de l'insouciance sur les bancs du collège. Et ces trajets en car à travers la campagne qui n'en finissaient plus où on écoutait sur les walkmans le dernier album de Metallica. Bref, Christophe a bien voulu nous initier à l'art apicole, en douceur, avec une ruche pour commencer. Il repassera dans une quinzaine de jours, pour voir si les quelque 15 000 abeilles s'ébrouent avec joie dans la vallée. Auquel cas, pas de doute, on passera à la vitesse supérieure en accueillant d'autres congénères. Pour l'instant, on observe les allées et venues du petit peuple en ailes. Mais le temps n'est pas gaillard, alerte orange sur le sud, des trombes d'eau limitent toute entreprise de récolte pollinique.