De vrais pruneaux d'Agen... de Monoblet !
On s'en est rendu compte tout à fait par hasard. Depuis début août, un jeune prunier dont on ne sait rien produit de jolies prunes ovoïdes, d'un violet soutenu tirant vers le bleu foncé. Plutôt acides au goût, on les négligeait. Et puis un beau jour, papi le beau-père grelinait par là lorsqu'il ramassa un des fruits tombés, tout fripé. Surprise : tel un œuf Kinder en tête de gondole, le fruit réservait une petite fête à l'intérieur : il s'agissait ni plus ni moins d'un pruneau dit d'Agen. Même goût parfumé et sucré, le conservateur E220 ou SO2 en moins ! La logique nous amène alors à cette conclusion : il s'agit du prunier d'ente, variété qui donne le fameux pruneau séché. Du coup, chaque trois ou quatre jours, on ramasse les fruits tombés la veille ou l'avant-veille, on les pose sur une terrasse ensoleillée sur du papier journal, on attend et dès qu'ils sont prêts... on mange des pruneaux d'Agen-de-Monoblet. Quand il pleut, on les rentre sur des planches. Puis on les ressort. Puis etc. Ainsi va la vie !