Y'a une de ces faunes par endroits

Aujourd'hui, alors qu'on préparait une petite terrasse, on a fait deux rencontres assez inattendues. La première, c'est celle du buthus occitanus, autrement dit le scorpion blanc. D'habitude, on tombe plutôt sur son cousin noir, plus petit, redouté pour sa piqure bien que je ne connaisse pas dans mon entourage de témoignages évoquant la moindre agression. Mais le scorpion blanc, je le croyais africain plus que représentant de la garrigue méridionale. De fait, c'est un scorpion assez dangereux en cas d'attaque. Pas mortel en Europe du sud, il cause davantage de soucis au Moyen-Orient, dans le Maghreb et en Amérique centrale. Chez nous, il engendre juste une douleur atroce et une longue convalescence pour s'en remettre. Alors ni une ni deux, comme il y a trois enfants à la maison, je l'ai écrasé d'un coup de semelle de chaussure de chantier. Comme ça, plus de soucis. Hein ? Quoi ? Non mais ça ne va pas du tout, ça. Nan, je plaisante, j'ai rangé la bête dans un seau et l'ai emmenée voir à quelques encablures si le fond de l'air était aussi frais que devant la maison.
L'autre étrangeté de la nature qui s'est présentée à nous, c'est une espèce d'assemblage de branchettes presque invisible, qui se déplace délicatement entre les herbes du printemps. Après recherche sur le ouaibe, il apparaît que ce serait une empuse, larve de la famille des mantes appelée aussi diablotin. Je n'en sais pas plus pour le moment et ce n'est d'ailleurs pas grave, le seul spectacle qu'offre cette mécanique bien roulée suffit à étancher pour un temps ma soif de connaissance.

Comments

[maevina]

tiens c'est marrant, j'ai mis un diablotin, il y a quelques jours sur mon blog, ces messieurs deviennent adultes et refont surface à ce que je vois!!