Premières pôôôtates !

La crise peut vient survenir dans les basses Cévennes, nous survivrons grâce à la patate ! Bio en plus !
Celles-là sont un peu tardives pour des primeurs, mais bon, on les avait plantées entre le 1er et le 10 mai, ceci explique donc cela. Et elles nous ont donné du plaisir et du souci, les copines. D'abord, on les a plantées (150 kilos de semences, oui messieurs-dames, deux blanches spunta et monalisa, une rose appelée dalida dont j'espère qu'elle ne promet pas que des paroles...) sur un terrain jamais cultivé, en bas de la maison, près du ruisseau nommé Cassoubiès. Jusque là, tout va bien. Mais on en a planté une bonne partie autour du noyer qui domine depuis quelques lustres une partie de la terrasse. Effet garanti : les pieds développent très bien leur végétation jusqu'à, très soudainement, une mort brutale, du jour au lendemain. Au début on pense à une attaque des racines par je ne sais quel mulot, taupin ou autre ver blanc, mais non. Le parcours des racines du noyer est tout bonnement à éviter pour toutes les cultutres, ce qu'on savait plus ou moins... Pour autant pas de désespoir, une partie des bulbes ont continué leur croissance, même s'ils sont restés peu nombreux à ces endroits-là. Deuxième constat : on est très content de ne pas avoir reçu leur visite, les doryphores sont restés bien tranquilles. Enfin, et même si des conseilleurs m'ont intimé l'urgence de pulvérisations bi-hebdomadaires, je n'ai mis qu'une seule dose de bouillie bordelaise, et encore, à moins de 10 g / l et diluée avec du purin d'ortie et de la décoction de prêle. Sur le plan technique et sanitaire, le résultat est satisfaisant. En tout cas, même si le rendement est resté généralement faible à très faible (un rapport de 1 à 6 je pense, au lieu de 1 à 10 en général mais il a manqué du soleil et de la fumure c'est sûr), les pommes de terre sont belles et le terrain, désormais bien nettoyé pour accueillir d'autres cultures.